Les entreprises de l’économie sociale et solidaire : des entreprises comme les autres ? L’exemple de Mondragon et de Eurasa. Analyse à partir des outils de la théories de la firme ARE NON PROFIT ENTREPRISES LIKE THE OTHERS ? THE EXAMPLES OF MONDRAGON AND EURESA ANALYSIS BASED ON THE TOOLS OF THE THEORY OF THE FIRM

L'objectif des entreprises de l'économie sociale et solidaire est théoriquement de contribuer à l'amélioration du bien-être social. Dans les faits, nous constatons cependant que leur comportement réside dans la recherche du profit et la conquête de nouveaux marchés. Dans une économie basée sur la concurrence, le comportement des firmes a des points communs : faire des profits, stratégies de croissance et innovation. L'étude de Montragon et d'Euresa est riche d'enseignements. La théorie de la firme apporte des outils d'analyse. Si certains économistes ont fortement critiqué la théorie néo-classique de la firme en montrant que les firmes n'avaient pas un seul objectif (maximiser leur profit), ils n'ont pas cependant affirmé que l'entreprise ne pouvait pas ne pas faire de profit. Theoretically, the objective of non-profit (or social) enterprises is to contribute to the social welfare. Nevertheless, in the facts, we observe that they have to achieve profit and to conquest new markets. In an economy based on competition, the behaviours of the enterprises have common traits: making profit, strategies of growth and of innovation. We can draw several lessons from the study of Mondragon and Euresa cases. The theory of the firm gives analyzing tools. If some economists have criticized the neo-classical theory of the firm, to show that firms not only have one goal (to maximize their profit), they also explain that firms can't exist without making profits.