La sous-scolarisation des hommes et le choix de profession des femmes

"Deux phénomènes remarquables se sont produits au cours des soixante-quinze dernières années dans le monde de l'éducation, et ce, dans un grand nombre de pays. Il y a d'abord le rattrapage historique des femmes qui affichent maintenant un taux de diplomation plus élevé que celui des hommes, et qui s'accompagne paradoxalement d'une sous-scolarisation croissante de ces derniers. Et il y a le choix des disciplines d'études qui diffèrent grandement selon qu'on est un garçon ou une fille. Après avoir fait un état des lieux, les auteurs de cet ouvrage procèdent à une fine analyse, appuyée par de nombreuses statistiques, qui fait ressortir les conséquences problématiques de ces constats pour une société qui repose de plus en plus sur le savoir. Des mesures seraient à mettre en place, de l'école primaire à l'université, pour réduire la sous-scolarisation relative des hommes et augmenter leur participation et leur diplomation universitaires, tout en continuant à encourager la performance scolaire des femmes. Celle-ci passe, notamment, par une plus grande ouverture aux secteurs des sciences, technologie, informatique et mathématiques (les "STIM") et plus de flexibilité dans les emplois, mais aussi sur une plus grande mixité des fonctions clés de l'économie et sur la concentration particulière des choix disciplinaires et professionnels."--